lundi 28 janvier 2013

L'Assommoir d'Emile Zola

Édition : Le livre de Poche
504 pages
Lecture scolaire


Résumé : 

Qu'est-ce qui nous fascine dans la vie "simple et tranquille" de Gervaise Macquart? Pourquoi le destin de cette petite blanchisseuse montée de Provence à Paris nous touch-t-il tant aujourd'hui encore?
Que nous disent les exclus du quartier de la Goutte-d'Or version Second Empire?
L’existence douloureuse de Gervaise est avant tout une passion où s'expriment une intense volonté de vivre, une générosité sans faille, un sens aigu de l'intimité comme de la fête. Et tant pis si, la fatalité aidant, divers "assommoirs" - un accident de travail, l'alcool, les "autres", la faim - ont finalement raison d'elle et des siens. Gervaise aura parcouru une glorieuse trajectoire dans sa déchéance même. Relisons L'Assommoir, cette "passion de Gervaise", cet étonnant chef-d’œuvre, avec des yeux neufs.




Mon avis : 

Ayant lu Germinal pour les cours de Français de l'année dernière, je n'avait pas tellement envie de le lire quand mon professeur de cette année nous a annoncé qu'on l'étudierais en cours.. Mais étant donné qu'un des extraits de ce livre tombera surement lors de mon Oral de Français en juin, je n'avais pas d'autres choix que de le lire. 

J'ai mis assez longtemps à lire ce livre, la première moitié du livre était pour moi très longue et ne m’intéressait pas tellement, je ne comprenais pas grand chose à l'histoire, et n'aimais pas vraiment et avais du mal à rentrer dans l'histoire.
Puis, au fur et à mesure, l'histoire devenait pour moi plus fluide, je commençais même à apprécier ce roman de Zola. Et à partir du 5ème-6ème chapitre, j'ai vraiment commencé apprécié, depuis ce chapitre ma lecture à avancée beaucoup plus vite.

J'ai apprécié la réalité présente décrite par l'auteur, le fait qu'il n'idéalise rien, qu'il raconte la vie de Gervaise avec une telle simplicité, malgré la dureté de la vie de celle-ci.
Gervaise est d'ailleurs un personnage que j'ai beaucoup apprécié, beaucoup de personnages m'ont énervés au moins à un moment mais pas celle-ci, la misère est toujours plus ou moins présente dans sa vie mais elle reste simple, cependant j'ai trouvé qu'elle était un peu naïve, et qu'elle se laissait trop faire..
Coupeau, l'ouvrier zingueur, m'a plu au début, puis après son accident, il m'a beaucoup agacé, son comportement envers les gens et surtout Gervaise m'a énervée, mais à un tel point que parfois je m'imaginais rentrer dans le livre pour lui régler son compte ^^. 
Comme je l'ai dit précedement les autres personnages m'ont plus ou moins plu mais sans plus, parfois j'ai été choquée par certains et leur comportements..

J'ai été touchée par Eulalie, ce personnage m'a tellement touché, ce qu'elle subit par son père est juste affreux, il lui arrive à la fin et par sa faute quelque chose de vraiment horrible, ce qui lui est arrivé m'a émue aux larmes, et pour que je pleure sur un livre, il faut vraiment y aller, ça m'arrive très rarement.
La mort, est assez présente dans ce livre, je ne citerais pas de noms pour de pas vous dévoiler la fin, mais une de ces morts m'a également mis les larmes aux yeux, et une autre m'a d'un côté fait plaisir (c'est bizarre je sais)..

Quoi qu'il en soit, malgré un début difficile et le fait que ce roman soit très long à lire, il m'a énormément plu, et après la déception que j'ai eue en lisant Germinal se livre m'a réconcilié avec le style de Zola, si bien qu'il y ait des chances que je me plonge dans un autre des ses Rougons Macquart d'ici quelques temps..  

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